Exposition d’Eté de LIEU-DIT - Hédé

8 juin 2006

Exposition d’Eté de LIEU-DIT - Hédé

Exposition d’Eté de LIEU-DIT

CONTACTS:
Pascale Beauchamps et Alain Pelliard
« LIEU-DIT » - Saint-Symphorien - 35630 Hédé
Tel/Fax: 02 99 45 51 59 - Mel: beauchamps.pascale@wanadoo.fr

Lieu-Dit propose les œuvres de Vincent Brodin, Yannick Connan, Bruno Guihéneuf et Michel Thamin.
Des petits volumes à l’intérieur, des grandes sculptures dehors: toutes nous parlent de l’homme et de ses liens à la matière, au temps, à la nature, à la mémoire…

Notre histoire à tous...

VINCENT BRODIN

Dans l’œuvre de Vincent Brodin, il y a toujours confrontation de matériaux multiples: la rudesse d’une branche est adoucie par la soie du papier, la violence du métal est tissée de fines cordes, l’intemporalité du bois côtoie la modernité d’une fourrure synthétique… Et lorsqu’il enferme une pierre, on ne sait si c’est dans une prison ou dans un écrin, barreaux d’acier et parois de gaze aérienne…
« Dans mes sculptures et installations, j’essaie de transcrire des similitudes formelles chargées de contradictions physiques, organiques et philosophiques: intériorité/extériorité, ascension/attraction, sensualité/violence, légèreté/pesanteur, équilibre/déséquilibre, etc.… Ces tensions pouvant être complémentaires, en symbiose ou antagonistes.
Si la sculpture rend visible le pouvoir de l’imagination, elle illustre aussi mes interrogations sociétales. L’utilisation de matériaux naturels mêlés aux matériaux industriels renforce cette dualité et la représentation de la complexité humaine. » (Vincent Brodin)
Venu du théâtre et de la scénographe, et installé en Ille et Vilaine, Vincent Brodin est sculpteur depuis 1994. Il fait partie du collectif Act’Art, avec lequel il participe à de nombreux évènements artistiques (expositions, symposiums, installations…).

YANNICK CONNAN

Avec ses nouvelles « Érosions », empilements savants et sensibles de différents granits, Yannick Connan poursuit sa confrontation avec le temps, la matière, l’usure. Il y parle aussi de mouvement et d’immobilité. Ses sculptures sont-elles les planètes tombées d’un cosmos lointain? Les atomes dispersés de cellules inconnues ?
Lorsqu’il choisit le bois, c’est encore au mouvement qu’il se réfère: ellipsoïde dans l’univers, accélération du trou noir ou décomposition d’un élément organique.
Ses gravures nous rappellent qu’il y a longtemps, ces particules flottaient dans l’espace, cellulaire ou cosmique…
Ces traces figées, fossilisées se font passage entre l‘infiniment petit et l’infiniment grand, fragments d’éternité.
Yannick Connan vit au cœur de la forêt de Paimpont. Il participe à de nombreux symposiums et expositions. Prix de la Ville de Landivisiau, Prix de l’originalité de Ouistreham, Prix de la Ville de Concarneau.

BRUNO GUIHENEUF

« J’habite un pays de ports et de champs, un pays d’hommes et de bêtes, de nuits sans réverbère.
Mes racines sont de bois, d’acier et de granit. J’ai choisi ces éléments… ils m’ont choisi? Jour après jour, je les assemble pour inventer des équilibres de force et de fragilité, à l’image de la vie.
Ce jeu des matériaux est mon langage, un « je » de la matière.
Ce langage appartient à l’histoire des Hommes. Formes et matières nous suivent à travers le temps et les continents, nous constituent au plus profond.
En élargissant notre point de vue, apparaît la conscience qu’aujourd’hui n’est qu’une étape dans un voyage…
...ces sculptures en seraient des balises. » (Bruno Guihéneuf)
Le travail de Bruno Guihéneuf est un multiple défi: défi à la pesanteur quand la pierre est en suspension; défi au temps qui passe quand la flèche de granite pourrait être outil primitif; défi à la matière quand il travaille avec la même légèreté la plume et le métal...
Originaire de Saint-Nazaire, après des études artistiques à Paris et à Rennes, Bruno Guihéneuf vit maintenant près de Redon. Il fait partie du collectif Act’Art, avec lequel il participe à de nombreux évènements artistiques (expositions, symposiums, installations…).

MICHEL THAMIN

« Frêle colonne de pierre sciée et griffée par le disque diamanté, percutée par la pointe ou le ciseau, éclatée par la chasse, poncée ou polie par les meules, intime communion avec la matière minérale. Mince repère totémique, extrait du granite primitif, et dressé comme un défi, fragile présence de l’humain dans sa brève verticalité. ‘Homolithiques’, seuls, en couple ou en tribu, mis en scène sur un rectangle de gravier d’où affleurent des vestiges du passé, ‘lithoglyphes’,des traces d’humanité, dans le silence des pierre. » (Michel Thamin)
Les Homolitiques de Michel Thamin, d’une élégante austérité, sont des passeurs...
Passeurs entre ciel et terre, entre mémoire et présent, entre plein et vide...
Passeurs aussi entre abstraction et figuration: jeu d’ombre et de lumière, de lisse et de rugueux, rythmes minéraux où l’essence du féminin et du masculin se devine…
Les Empreintes en sont les ombres lumineuses, les Lithoglyphes en gardent les secrets.
Michel Thamin vit dans le centre de la Bretagne.
Nombreuses expositions personnelles et collectives. Commandes publiques.